Le Chaabi Algérois
Le chaâbi est
un genre musical, né à Algérie début du XXe siècle. Šaʿabī signifie « populaire
» en arabe (شعب, šaʿab, « peuple »)
c'est l'un des genres musicaux les plus populaires d'Algérie. Il dérive de la
musique arabe-andalouse.
Au temps de
Cheikh Mustapha Nador (décédé en 1926) il y avait une pléiade d'artistes
meddah(interprète du medh) tels que Mustapha Driouèche, Kouider Bensmain, El
Ounas Khmissa, Mohamed Essafsafi, Saïd Derraz, Ahmed Mekaïssi, Saïd Laouar,
Mahmoud Zaouche.
Au début du
vingtième siècle, existait déjà une tradition dans les fumeries de la Casbah
d’Algerie qui consistait à interpréter des istikhbar (improvisation musicale,
prélude vocal improvisé sur un rythme libre) dans les modes musicaux sika et
sahli tout en s'accompagnant d'un guember. À l'origine, les chants sacrés du
medh étaient accompagnés par le son des instruments à percussion et des
instruments à vent.
Après le décès de Cheikh
Nador, c'est son élève Hadj Med El Anka qui a pris le relais dans l'animation
des fêtes alors qu'il n'avait que 19 ans. Sa jeunesse l'a aidé à avoir une
nouvelle vision du Medh. Il a pu donner une nouvelle impulsion au medh et a
introduit dans les orchestres la Mendole typiquement algérienne. Grâce aux
moyens techniques modernes du phonographe et de la diffusion radiophonique, El
Anka était devenu le promoteur du medh, il est considéré comme le plus grand
interprète du genre.Les autres grands interprètes sont :Hadj M’rizek, Khélifa
Belkacem, Hadj Menaouar,Omar Mekraza , et d'autres plus récents
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire